CONCERTO - CONCERTINO for piano and string orchestra (2002)
homage
to Keith Jarrett & “Runes” (Arbour Zena, ECM '75)
mp3 files here...
World Premiere: 21st of November, 2002 @Richard Wagner’s Hall, Riga
Piano: Uģis Prauliņš
Riga Chamber Players
Conductor: Normunds Šnē
1 Andante 9:57
2 Adagio 4:45
3. Allegro [Phase I, Phase II, Phase III] 10:25
KRUSTA DANCIS for the Latvian Radio choir
Latvian Radio Choir - Ilga Reizniece - Ugis Praulins
Krusta dancis LRCD051 (2008)
latvian folk / choral
Krusta dancis LRCD051 (2008)
latvian folk / choral
(recorded 2002/2003)
http://cdtrrracks.com/bid360202.html
https://www.discogs.com
Snow White and the Seven Dwarfs
(children ballet, 2 acts) 2004http://www.opera.lv/en/productions-concerts/productions/sniegbaltite-un-septini-rukisi
Jāņu nakti
SATB a cappella for Song Celebration 2003performance by choir Maska
Maska choir at "Tonen 2000" (NL) festival gold 2012 (Youtube)
audio recording by DeCoro: listen here...
http://www.decoro.lv/audio/?lang=en
audio recording @the 8th World Coir Games 2014, Riga. 10.07.2014. Latvia.
https://www.youtube.com/watch?v=PDT7JfFMjLA
2002 US tour
The Rīga Dome Boys Choir (RDBC) returned to the United States in July, 2002, to participate in the AmericaFest - International Singing Festival for Men and Boys in Collegeville, Minnesota and to perform in August at the Sixth World Choral Music Symposium in Minneapolis, held for the first time in the United States.
The AmericaFest Festival days were filled with continuous activities for the 700 participants, and concerts took place daily. RDBC presented two solo concerts, and the young soloists Kārlis Kundrāts and Daumants Kalniņš received special audience acclaim. The Choir received a standing ovation and enthusiastic applause following each selection. The program consisted of compositions by Uģis Prauliņš and Latvian folk music.
http://www.tilts.org/en/envelope.php?./reviews/annual-87-y2002review.ssi
MISSA RIGENSIS (2002)
http://ugispraulins.blogspot.com/2011/12/missa-rigensis-2002.html
La Missa Rigensis d’Ugis Praulinš a été écrite pour le grand Chœur de garçons de la cathédrale de Riga et créée à Pâques 2003 dans la vaste acoustique de cette cathédrale médiévale. Dans son enfance, Praulinš a fait partie pendant de nombreuses années du chœur alors connu sous le nom de Chœur de l’École de musique Emils Darzinš, où il a côtoyé deux des plus importantes figures de la musique chorale lettone, les chefs de chœur Martinš Klišans et Maris Sirmais. Tout en faisant ses études formelles de composition à l’Académie de musique de Riga, Praulinš a joué dans des groupes de rock au cours des années 1970 et 1980; pendant plusieurs années, il a été ingénieur du son à la Radio lettone, où il a entrepris un travail novateur dans le domaine de la musique traditionnelle et, depuis lors, sa carrière embrasse la musique de film et de télévision, de grandes pièces de «crossover», un ballet complet et beaucoup de musique pour le concert. Ces diverses facettes du compositeur se retrouvent aussi dans la messe, engendrant un langage musical intégré, direct et immédiat, référentiel mais tout à fait personnel. Praulinš désirait composer une œuvre dans l’esprit des grandes messes de la Renaissance, «sans force ou volume écrasant», et le résultat est une œuvre qui convient tout autant au concert qu’à l’exécution liturgique. Il y a, à chaque instant, une fraîcheur de réponse à ces paroles ancestrales, mais alors qu’elle met le texte en musique de manière méticuleuse et imaginative, la Missa Rigensis est aussi une œuvre qui pose le problème du moyen d’expression choral lui-même et d’autres mises en musique du rite.
La diversité et l’ingéniosité de l’écriture vocale sont frappantes. La supplication déclamatoire du Kyrie est à la fois éternelle et moderne dans l’abondance des notes ajoutées alors que le gémissement sotto voce qui termine le mouvement est très puissant. Le début dansant et scintillant du Gloria s’inspire autant de la musique rock dans sa concentration canonique syncopée que de toute tradition polyphonique plus ancienne, les échanges antiphonaux dramatiques sur «Domine Deus» ont quelque chose d’ancien, de hiératique et le retour d’une musique plus extravertie pour le «Quoniam tu solus» atteint un sommet de joie presque hystérique avant que des pédales qui sonnent comme des cloches affirment une série mélismatique d’Amen.
Les clusters vibrants qui ouvrent le Credo sont un symbole puissant de l’urgence de la foi. Vient ensuite une mosaïque de textures variées—roulades joyeuses quasi baroques, canons psalmodiés sur des bourdons de quintes ouvertes (un moment lancinant de stagnation), soupirs chromatiques angoissés qui se chevauchent sur «passus est»; et la figure pointilliste sur les temps faibles du «Crucifixus» est une représentation graphique de l’enfoncement des clous tout en étant encastrée dans un ostinato basé sur le groove. Le mouvement s’achève sur un carillon choral pan harmonieux, repris indéfiniment, pendant qu’un autre groupe de voix murmure les dernières lignes du texte avec une ferveur toujours plus grande. Le bref Sanctus commence par un silence respectueux et s’achève sur des «Hosannas» swingués triomphants et un accord final délicieusement inattendu. L’Agnus Dei parvient à une résolution qui n’est pas facile à réaliser, l’incertitude de ses mesures finales se déroulant dans une Postcommunion où une vocalise au souffle long étaye une prière parlée ad lib (en l’occurrence l’«Actus caritatis»). L’effet est à la fois théâtral et mystérieux, car la face publique de la musique s’évanouit lentement dans une tranquillité intérieure et profonde.
«La musique et l’amour expliquent tout», dit Ugis Praulinš, avec une générosité et un optimisme caractéristiques.
extrait des notes rédigées par Gabriel Jackson © 2010
Français: Marie-Stella Pâris
La diversité et l’ingéniosité de l’écriture vocale sont frappantes. La supplication déclamatoire du Kyrie est à la fois éternelle et moderne dans l’abondance des notes ajoutées alors que le gémissement sotto voce qui termine le mouvement est très puissant. Le début dansant et scintillant du Gloria s’inspire autant de la musique rock dans sa concentration canonique syncopée que de toute tradition polyphonique plus ancienne, les échanges antiphonaux dramatiques sur «Domine Deus» ont quelque chose d’ancien, de hiératique et le retour d’une musique plus extravertie pour le «Quoniam tu solus» atteint un sommet de joie presque hystérique avant que des pédales qui sonnent comme des cloches affirment une série mélismatique d’Amen.
Les clusters vibrants qui ouvrent le Credo sont un symbole puissant de l’urgence de la foi. Vient ensuite une mosaïque de textures variées—roulades joyeuses quasi baroques, canons psalmodiés sur des bourdons de quintes ouvertes (un moment lancinant de stagnation), soupirs chromatiques angoissés qui se chevauchent sur «passus est»; et la figure pointilliste sur les temps faibles du «Crucifixus» est une représentation graphique de l’enfoncement des clous tout en étant encastrée dans un ostinato basé sur le groove. Le mouvement s’achève sur un carillon choral pan harmonieux, repris indéfiniment, pendant qu’un autre groupe de voix murmure les dernières lignes du texte avec une ferveur toujours plus grande. Le bref Sanctus commence par un silence respectueux et s’achève sur des «Hosannas» swingués triomphants et un accord final délicieusement inattendu. L’Agnus Dei parvient à une résolution qui n’est pas facile à réaliser, l’incertitude de ses mesures finales se déroulant dans une Postcommunion où une vocalise au souffle long étaye une prière parlée ad lib (en l’occurrence l’«Actus caritatis»). L’effet est à la fois théâtral et mystérieux, car la face publique de la musique s’évanouit lentement dans une tranquillité intérieure et profonde.
«La musique et l’amour expliquent tout», dit Ugis Praulinš, avec une générosité et un optimisme caractéristiques.
extrait des notes rédigées par Gabriel Jackson © 2010
Français: Marie-Stella Pâris